vendredi 21 août 2009

Pride


Avant de m’attaquer à la critique de cette série, je me dois de faire un aveu : je suis fan de Kimura Takuya. Certains lui reprocheront de jouer toujours sur la même fibre, celle du beau gosse dur mais sensible, mystérieux, pudique, généreux, fidèle en amour comme en amitié, bref l’homme idéal, ce qui ne pourra démontrer qu’une chose : leur ignorance de sa filmographie. Pour autant, s’agissant de Pride, il est évident qu’on a affaire à un KimuTaku tel que fantasmé par ses adorateurs comme par ses contradicteurs.

Satonaka Halu (Kimura Takuya) est le capitaine et la star de son équipe de hockey sur glace, fervent disciple de son entraîneur, Anzai (Tokito Saburo), et adulé par ses coéquipiers. Anzai a dédié sa vie à son joueur-vedette mais se meurt d’une maladie incurable. Ses derniers mots sont pour encourager Halu à se concentrer uniquement sur sa carrière en devenir, quitte à mettre de côté tout ce qui pourrait l’en distraire et notamment les questions sentimentales. Murase Aki (Takeuchi Yuko) est une jolie office lady, aux valeurs résolument traditionnalistes, attendant patiemment depuis deux ans des nouvelles de son fiancé parti au Canada. L’idéal pour un Halu solitaire qui convainc la jeune femme de nouer un étrange pacte : ils « sortiront » ensemble jusqu’à ce que l’un ou l’autre ne décide d’y mettre un terme, du fait des retrouvailles de l’une avec son amour disparu ou du départ de l’autre pour la Ligue nord-américaine de hockey. Evidemment, un tel synopsis n’a rien de particulièrement affriolant, surtout quand on est allergique aux mélos.

Pour autant, Pride ne manque pas de qualités. Mes quelques connaissances du milieu sportif ont nécessairement nourri mon intérêt pour la question des sacrifices à consentir lorsqu’on souhaite devenir un sportif professionnel : jusqu’à quel point faut-il renoncer à tout ce qui fait le sel d’une vie pour atteindre ses objectifs ? Quelles sont les responsabilités à assumer lorsqu’on est une star montrée en exemple à ses coéquipiers ? De même, j’ai été sensible aux valeurs véhiculées par les sports collectifs : travail, solidarité, fidélité… Les matchs de hockey en eux-mêmes sont bien rendus et agréables à suivre, même pour un non-fan. Par delà le thème du sport, se pose également une double problématique intéressante : comment construire une relation quand elle est supposée à la base même ne pas être durable, mais aussi comment peut-il être possible de renoncer à celle-ci lorsque l’amour existe vraiment entre les protagonistes ? « On ne badine pas avec l’amour » disait en son temps Alfred de Musset.


Soutenu par un casting efficace quoique très classique, de l’ami fidèle (Sakaguchi Kenji) au comique de service (Sato Ryuta), Pride est un drama qui se suit avec plaisir même si on regrettera un final assez faible. Et puis... il y a Kimura Takuya.


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7/10 : At least worth checking out.


Official Site
The complete details for Pride on drama-wiki
Pride with English Subs

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